Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Programme

 

 

 

 

Juin : Pompage de la Foux de st Anne
La bendola

Aout : La Coume Ournède

Octobre : La Dent de Crolle

Novembre ; Scialet Robin

Articles RÉCents

Pages

CatÉGories

4 août 2009 2 04 /08 /août /2009 10:08


Du 15 au 25 juillet
Parmelan et Chartreuse


 

Mercredi 15 juillet

 

Départ vers 11 h 30 de Rocbaron. C'est les vacances, aussi prenons-nous les petites routes, St Maximin, St Paul les Durances. D'ailleurs, il est temps de s'arrêter pour déjeuner. Pourquoi pas ce petit restau routier entre Cadarache et Manosque ? Excellent choix. Nous repartons, prenons l'autoroute cette fois, direction Sisteron, puis Grenoble par le Col de la Croix Haute. A Grenoble, nous galérons un peu comme d'habitude pour trouver un centre commercial (quelques courses à faire), puis la direction d'Annecy. De là, nous nous rendons au petit village de Villaz, puis une piste forestière nous mène au parking du Bois Brûlé où nous décidons de bivouaquer, vu que c'est le point de départ de la balade de demain.

 

Jeudi 16 juillet

 

 

Allez, 7 h, il est temps de se lever. Il fait très beau. Objectif : sommet du Parmelan (1832 m).

La montée, sans souci, par le Grand Montoir, nous mène à un refuge CAF. Pas très fraiche, la bière, dommage. Nous reprenons le chemin pour voir l'entrée de la grotte des Enfers.


 

Nous traversons un lapiaz fantastique, il y a des entrées de trous partout ! Le paysage rappelle un peu celui du Parc de la Moulière. Nous faisons le tour du plateau, grand circuit qui nous ramène sur le chemin qui rejoint le Bois Brûlé. Nous redescendons par le Petit Montoir, puis le sentier des Vaches. Arrivés au parking, nous fuyons la chaleur et le monde pour rejoindre le parking de la Diau (Adiau).





La montée est bien raide (½ h) mais nous voici devant un porche gigantesque. Évidemment, nous ne pouvons nous empêcher d'y pénétrer. Nous progressons jusqu'à la rivière, et l'envie est très grande de continuer. La raison l'emporte et après quelques photos, nous redescendons.




 
   


A Avernioz, nous découvrons un camping rural très sympa, au bord de la rivière et où les poules viennent picorer nos miettes. De l'espace, de la fraîcheur, peu de monde et des douches chaudes.

Camping rural « Les Combes d'Usillon »

04 50 22 28 96

Camping-Usillon @orange.fr

 

Dans la nuit, un violent orage de grêle se déchaine sur notre pauvre camion. Qu'importe nous sommes au sec. Ce ne sera pas le cas de malheureux campeurs sous tente qui au matin devront faire sécher duvets et autre dans tous les coins abrités du camping.

 

Vendredi 17 juillet

 

Il pleut. Nous en profitons pour une petite grasse matinée. De toutes façons, c'est fichu pour le Désert de Platé, gigantesque lapiaz, programmé pour aujourd'hui. Nous remontons donc à la Diau. Peut-être la rivière sort-elle de la Grotte ? Et en effet, la rivière est en crue et nous comprenons mieux pourquoi la traversée ne peut se faire que par météo excellente.

 

 


Nous partons pour Annecy. Ne pas confondre Annecy le Vieux, où il n'y a absolument rien à voir et le vieil Annecy avec ses canaux, ses arcades, ses voûtes, un petit bistrot sympa où nous déjeunons. Petit tour au bord du Lac, malheureusement sous la pluie.

 

 


Avec beaucoup d'optimisme, nous prenons ensuite la route pour le plateau d'Assy, le chalet des Ayères dans l'espoir que le soleil revienne demain et nous permette de faire notre rando sur le désert de Platé.

 

Samedi 18 juillet

 

Pas de chance, il pleut toujours et nous avons même la surprise de voir la neige qui a recouvert le Dérochoir et la Pointe de Platé. Bah, ce sera donc pour une autre fois.




Nous entamons donc la seconde partie de notre programme : la Chartreuse. A St Pierre de Chartreuse, Jean-Marc retrouve un ancien collègue, Jean-Claude, heureux retraité qui restaure une maison de village. Après nous être installés au Camping de la Martinière, nous retrouvons Jean-Claude et Pierrette pour une soirée agréable et studieuse au cours de laquelle, autour d'un excellent repas, nous étudierons, cartes à l'appui, nos futures randos.

 

Dimanche 19 juillet

 

Le beau temps est enfin revenu. Nous montons en camion au Col du Coq pour l'ascension de la Dent de Crolles. Eh oui, je dis bien LA DENT DE CROLLES, «LE» rêve de Jean-Marc. Dessus, dessous, qu'importe !


 
   


Nous empruntons le GR 9 jusqu'au Col des Ayes, passons par le pas de l'Oeillle et grimpons jusqu'au sommet. Demi-tour pour suivre les Sangles de la Barère, grande vire au milieu de la paroi. Nous devons redescendre pour trouver l'entrée du Trou du Glaz. Pantalons, polaires, casques et c'est parti.


 
   



Petite incursion d'environ 2 h qui nous mènera par un petit méandre, jusqu'à la salle des douches où, comme son nom l'indique, il pleut. Allez, ce ne serait guère prudent de continuer.


 
   


Nous retrouvons la chaleur du soleil et remontons au pas du Glaz par le GR que nous suivons ensuite jusqu'à la cabane de Bellefond.

   
   


Longue descente en direction de Perquelin. Mais, la source du Guiez n'est pas loin ! On ne peut pas rater ça ! Bien sûr, ça remonte et nous commençons à en avoir plein les pattes, mais la fatigue s'oublie à la vue de la superbe cascade qui sort d'un immense porche.




A Perquelin, nous avons la bonne surprise de retrouver Jean-Claude qui est venu nous rechercher en voiture pour nous remonter au Col du Coq. Bonne journée, d'environ 10 h de crapahu. Nous décidons de bivouaquer sur place à coté d'une source. Visite amicale du berger.

 

Lundi 20 juillet

 
   

Aujourd'hui, nous décidons de trouver la Grotte Chevalier qui se trouve au pied de la face est de la Dent de Crolles. Nous remontons jusqu'au pas de l'Oeille en cherchant le sentier qui nous mène au pas des Terreaux. Nous passons le Col des Hirondelles et longeons la face Est par un sentier vertigineux. Nous arrivons à la grotte Chevalier puis à la grotte Annette où nous pique-niquons et.... nous habillons pour une petite visite jusqu'à la trémie par laquelle la jonction avec le réseau Dent de Crolles a été réalisé en 1946 Pas très engageant ! Retour à la grotte Chevalier, distante de quelques mètres. Nous passons la trémie au fond de la salle d'entrée et nous retrouvons dans d'immenses galeries.


 



Les petites leds de nos casques sont un peu faiblardes, vu le volume et la buée ambiante. Nous avons un peu de mal à trouver un itinéraire au milieu des blocs et Jean-Marc, prudent, construit de petits cairns pour le retour. Nous descendrons jusqu'à la salle des pas perdus, vers – 80 m. Puis, c'est le retour, toujours avec beaucoup de prudence.

 

Le sentier, très aérien, n'est plus balisé, et surtout, plus entretenu.

Arrivés au Col du Coq, nous reprenons le camion et la direction de St Pierre d'Entremont où nous nous installons au camping (quel bonheur, une douche chaude !)

 

Mardi 21 juillet

 

Nous décidons que ce sera journée repos. Quelques courses de première nécessité à St Pierre d'Entremont (cartes, livres) et retour au camping. Et si nous allions visiter le Musée de L'Ours à Entremont le Vieux ? Allez, c'est parti. Dans ce musée, sont rassemblés des squelettes d'Ours des Cavernes, datant de 45000 à 21000 ans. Ceux-ci ont été découverts par des spéléos dans la Balme à Colon.

Après le musée, nous allons repérer le départ du sentier pour la rando de demain : le Granier par le pas des Barres.

Puis ce sera bientôt l'heure du restau, et oui, c'est notre anniversaire de mariage ! Nous avons retenu à « L'Herbe Tendre ». Nous ne serons pas déçus.

 

Mercredi 22 juillet

 
   

Debout 7 h. Le vent a soufflé toute la nuit et le temps est mitigé. Nous retournons à Entremont le Vieux, Epernay, La Plagne. Par une grande piste raide, sans trop de virages, pas très agréable à vrai dire, nous montons au Col de l'Alpette. Le vent souffle comme un fou. Nous traversons un vaste plateau au milieu de vaches et taureau jusqu'au pas des Barres. Escalade dans les rochers pour arriver sur le plateau supérieur qui mène au Granier. Nous arrivons à la borne du sommet où nous cramponnons chacun notre tour (photo oblige) et continuons jusqu'à la Croix . Derrière nous, c'est le grand vide et les rafales sont terribles.

   


 Le temps tourne à l'orage, aussi faisons nous vite demi-tour pour entamer la descente par la Balme à Colon. La descente est assez impressionnante entre d'immenses parois rocheuses. Le vent m'angoisse un peu. Le chemin est raide et vertigineux. Nous arrivons à la Balme à Colon (le sentier passe dedans). Bien sûr, nous allons fouiner jusqu'à la porte qui ferme la galerie de l'Ours.




Nous reprenons la descente un peu scabreuse, mais le paysage est grandiose. Puis, c'est la forêt, et enfin le camion. Nous n'avons pas déjeuné, et c'est vers 16 h, au camping, que nous dévorons notre pique-nique.

 

Jeudi 23 juillet

 

Il a fait très chaud toute la nuit et le vent souffle toujours. Direction St Pierre de Chartreuse pour gravir le sommet de Chamechaude.

 
   



La montée est agréable à travers la forêt puis par un sentier en lacet à travers une prairie. (756m de dénivelé, 1 h 30). Puis, c'est le rocher. Le vent se déchaîne. Nous nous cramponnons au câble. Nous arrivons à la Croix, vite photos, vite demi-tour. A la redescente, nous repérons un autre sentier de montée par la brèche Arnaud Nous nous promettons de revenir faire le tour de Chamechaude (avec casques et cordes).

Nous avons encore le temps de faire une seconde rando, cet après-midi. Nous allons à Ste Marie des Fonds (Montalieu) par le Col du Coq où nous déjeunons.



 







Notre objectif, remonter le torrent d' Alloixjusqu'à la grande cascade. La balade est assez cool, très boisée. Le sentier passe derrière la grande cascade et c'est très joli. Nous rentrons, un peu fatigués, mais ravis.

 

Vendredi 24 juillet

 


C'est notre dernière balade. Nous partons du pont des Allemands à côté du musé de la Correrie.Nous suivons une piste forestière défoncée à travers la forêt. Ça n'en finit pas de monter. Nous arrivons à un panneau « danger, travaux forestiers ». La piste est barrée par des rubalises. Devant le silence de la forêt, nous décidons de passer outre, jusqu'à ce que Jean-Marc aperçoive une tronçonneuse derrière un arbre. Prudent, Jean-Marc décide de faire demi-tour. Je le suis en maugréant. Il faut dire que cela faisait une heure que nous grimpions laborieusement sur une piste peu agréable. Nous rejoignons une autre piste, qui elle aussi, n'en finit pas de monter. Jolie surprise : trois chamois traversent le chemin devant nous. Nous retrouvons le tracé jaune et montons jusqu'au col de' Arpison et redescendons sur la prairie d'Arpison où nous déjeunons. Nous reprenons le chemin en sens inverse et la descente sera longue, longue...

Nous nous consolons en retournant à l'Herbe Tendre, où nous nous régalons une nouvelle fois.

 

Samedi 25 juillet

 

C'est le retour. Direction Grenoble. Et si nous passions par le Vercors ? Cette idée géniale me vient un peu tard. Jean-Marc, imperturbable, fait demi-tour et nous remontons à Sassenage pour prendre la direction de Villard de Lans. Nous nous arrêtons à la Chapelle en Vercors pour déjeuner. C'est le restau du Golf, pas terrible.




Voilà, la première partie des vacances est terminée. Nous en avons bien profité.

A quand la suite ?

 

  Cat

Partager cet article
Repost0

commentaires

D
ah oui, d'accord avec dédé, superbe !!
Répondre
D
un beau compte rendu ,ça donne envie!
Répondre