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Programme

 

 

 

 

Juin : Pompage de la Foux de st Anne
La bendola

Aout : La Coume Ournède

Octobre : La Dent de Crolle

Novembre ; Scialet Robin

Articles RÉCents

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CatÉGories

28 août 2006 1 28 /08 /août /2006 07:15

Dimanche 27 aout

Siagne de la Pare

Participants: Dédé, Guy, Cat, Jean Marc et Denis

 
Une serie de baignoires...

où Guy saute dans ..

toutes les positions. Aie, aie, aie!!!

Une petite douche sous la cascade

que Cat déséquipe.

Un petit plat et voila..

RAMBO... à non c'est Dédé

Mais qu'est ce que je fous là !!!!!

le retour

Dédé prend son envol!

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31 juillet 2006 1 31 /07 /juillet /2006 10:19

 Plongée à la Foux du 21 07 06

 
 
 

 

Le reportage de Philippe

 

 

 

Michel et le "ptipi"

 

 

L'association de robotique de Luc

 

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La FOUX  suite ... plongée du 25 aout

croquis de Michel Guis

la suite..

La FOUX  suite ... plongée du 02 septembre

  Michel et Laurent ont entamé la désobstruction de la trémie terminale de la Foux et ramené quelques images de derrière les siphons :      la suite

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21 juillet 2006 5 21 /07 /juillet /2006 06:22

 

SORTIE MINES DE BAUXITE

7Juillet 2006

  Je repars avec ma mère rechercher l'entrée de la mine de Tourves pour faire des photos,  mais malheureusement je n'ai pas trouvé l'entrée.  Alors je suis retourné dans une mine que j'avais explorée qu'à moitié. Comme on passe devant le puits d'aération,  j'ai remarqué qu'il y avait des travaux,  alors je suis allé voir et j'ai discuté avec les ouvriers. Ils m'ont dit que le puit faisait 175m de profondeur,
et qu'ils allaient pomper l'eau pendant deux mois pour voir si les sources de Tourves ne se tarissaient pas. Si c'est le cas,  ils continueront à pomper l'eau. D'après ce qu ils m'ont dit,  ils pompent l'eau pour la refouler dans le Caramy, ça me paraît bizarre.

L'eau est pompée puis refoulée dans un affluant du Caramy, ca me parait bête leur histoire avant que l'eau aille jusqu'au Caramy, elle sera déjà revenue de là ou elle viens !

J'ai repris la route pour me garer devant la stèle et chercher l'entrée que je n'ai pas trouvée, j'ai marché dans le Bartas pendant 1h30 et je suis tombé sur une ancienne voie ferrée sans les rails, je l'ai suivie et je suis arrivé sur un carreau complètement rasé, il y avait un puits cette fois-ci sans la dalle de béton, il est plus large que celui de la dernière fois mais malheureusement au bout de 4 mètres, il est bouché. Je suis descendu dedans pour voir s'il n'y avait pas d'air, en effet il faisait aussi chaud que dehors ! J'ai suivi la piste du carreau pour me retrouver à la ferraillerie, je suis entré pour aller demander de l'eau car je mourrais de soif. J'ai parlé au grutier il m'a dit que toutes les entrées étaient bouchées et qu'il est dur de trouver un passage,  je n'ai pas compris tout ce qu'il disait, il ne maîtrisait pas très bien le français et il avait un terrible accent marseillais. Je suis rentré à la voiture et on est reparti dans la mine de la dernière fois pour y faire les photos. J'en ai fait quelques-unes avec un argentique, j'aurai les photos dès que j'aurai fini la pellicule.

Après 10 min de marche,  je m'arrête et j' installe la caisse de matos et ma mère. Elle va rester là pendant que je fais les photos. Je lui ai laissé une batterie et un néon pour qu'elle ait de la lumière pour lire son livre.

Les galeries sont relativement basses (n'excédent pas 4m) contrairement à ce que m'a dit Jean- Marc, je n'ai pas dû trouver le bon passage en surface, il y a des dolines d'environ 7m ce qui confirme ce qu' il a dit.

J'ai fait le flash quand j'étais en train de tomber c'est pour ça que j'ai une position excentrique.

 Au loin, Catherine, en train de lire.

Un pilier, c'est ça qui soutient le plafond.

 

Une petite galerie où passait la voie principale.

La même mieux flashée

 

Toujours la même vue de l'autre coté, en fait elle traverse un gros pilier !

 

des piliers, des piliers !

 

 La mine offre des concrétions très agressives !

 

 

Réserve d'eau dans un fond de taille.

Concrétions de calcite sur un pilier

 

Reste d'un étaie

Les spéléos arrivent à mètre du ru-balise aux endroits les plus inaccessibles !

Les concrétions apparaissent vites cette stalagmite n'a que 60ans.

 

PROSPECTION RAPIDE AU THORONET

10 Juillet 2006

    Je profite du déplacement de ma mère pour aller jeter un coup d'oeil aux mines  de bauxite du Thoronet, c'est la première fois de j'y vais et je n'ai aucune idée sur l'emplacement des mines. Mais heureusement qu'on peut apercevoir les dégâts dû à l'extraction de la bauxite depuis la nationale .Nous avons dû entrer dans une propriété privée pour accéder aux carrières. J'étais persuadé de ne rien trouver mais ce jour là j'ai eu de la chance j'ai réussi à trouver deux entrées très prometteuses, l'accès est relativement aisé il faut monter un terril d'une dizaine  de mètres puis tout de suite après descendre dans une doline où il fait très frais, à l'intérieur il y a un courant d'air glacial qui sort de la mine, ça ma donné mal au coeur, j'ai soudain eu envi de vomir, c'était peut être le changement brutal de température mais en tout cas ce n'est pas un petit courant d'air ! Je n'avais pas de frontale je n'ai pas pu aller loin.

L'entrée de la mine est représentée par la flèche rouge.

Voici la tête de l'entrée.

 Il y a une autre entrée avec la
même situation géologique

c'est pareil il faut escalader vers la falaise et redescendre,


La mine part sous la falaise. L'air sort d'ici, je n'ai pas pu y aller car c'était trop dangereux ça descend encore beaucoup

 

Jordi 14 ans
 

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5 juillet 2006 3 05 /07 /juillet /2006 22:00

Initiation Canyon 1 et 2 juillet

Bendola médiane, Vallon de Morignole (Roya)

Participants: Franck, Laure et David, Sylvain, Maeva, Cat et Jean-Marc

La Bendola

Laure et Maeva au bivouac

 

Le  Vallon de Morignole

photos Franck Prevost 

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29 juin 2006 4 29 /06 /juin /2006 11:29

Sortie au Caramy du 25juin 06

 

 

Je part avec ma mère dans les gorges du Caramy pour se promener et essayer de trouver des vestiges des mines de bauxite.
Nous descendons dans la rivière du Caramy il y a de l'eau au début mais après elle s'infiltre. Normalement il y a de l'eau toute l'année, ce n'est pas normal que la rivière soit à sec en ce début d'été. Un peu plus bas il y a un barrage qui servait à alimenter en électricité les deux câbles aériens.

 
Le barrage vu de derrière, il y a un mur qui s'est effondré, ça n'y était pas il y a 1 mois.


Et le voici vu de devant il reste les trous des deux tuyaux qui descendaient 50m plus bas.

Nous descendons encore , je passe dans la rivière asséchée, des restes de l'exploitation, jonchent le sol, complètement calcifiés


On retrouve les tuyaux de la conduite forcée plusieurs kilomètres après la zone d'extraction, les crues
sont très puissantes dans ce type de rivière.
Tout est à sec, on a même l'impression de voir de l'eau alors qu'il n'y en n'a pas...

Ah, enfin de l'eau ,on fait une pause à la source de Font Noire, c'est l'eau de la grande salle de dépilage.

Peu après des restes du câble aérien traversent la rivière, nous escaladons le terril énorme qui descend jusqu'à la rivière, nous arrivons à une piste qui mène à l'entrée de la mine(canal de provence) , une grosse porte verte soudée en interdit l'accès.

Le terril est très raide et glissant.

Une fois en haut nous rejoignons la voiture pour aller à coté de Tourves, un spéléo nous as décrit l'emplacement d'un effondrement.

Il y a des vieilles lignes toutes ébranlées, rafistolées, il y a des fils de plus d'1 cm de diamètre sur des petites lignes, l'entrée de la mine est chez un ferrailleur, si on entre on se fait bouffer par les chiens !


C'est vraiment du bricolage!!

 

Ces gros piliers devaient sûrement servir à tendre des câbles, mais pour quoi faire ?


Des câbles énormes jonchent le sol , je chausse du 41.

 

Nous suivons cette ligne, à coté il y avait une ancienne petite voie ferrée elle a été creusée dans le lapiaz. 100m plus loin on arrive a un poste de transformation, il y avait une dizaine de transfos à l'intérieur.

 


Puis après avoir tourné en rond autour du transfo je trouve une dalle de béton avec une borne signée pechiney semblable à celle du grand puit d'aération de Mazauges.

Il y a une malle en fer coulé dans la dalle , j'enlève les pierres qu'il y a sur le couvercle et je l'ouvre un courant d'air puissant me vient à la figure qui fit remonter toutes les toiles d'araignées !!

 

Jordi 14 ans

Passionné par les mines

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27 juin 2006 2 27 /06 /juin /2006 22:00

Siou-Blanc et Aven du Caveau

Participants: Philippe, Christine, Yves.

         Préparant un article pour Spélunca avec Paupaul on avait besoin de photographies. Le Samedi 24 Juin on s'est rendu au Caveau pour tenter de tirer quelques clichés...Une petite sélection des images...

La Bergerie de Siou-Blanc Le poljé de la Solitude
La cavité s'évase et la progression est plus aisée Vers - 25 le puit, aux dimensions assez intimes annonce l'arrivée du furet
IL court, il court le Galamaoud... Il est passé par ici ...
Et il repassera par là. Dernier passage rétréci à - 50 avant la salle
à - 100 un vaste vide souterrain nous rappelle la proximité de la faille A la sortie le bloc diabolique est toujours en  place

Tout le monde est sorti pour cet interclub photo
G.A.S.,
A.C.V.,
S.C.T. "Lei aragnous"

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25 juin 2006 7 25 /06 /juin /2006 22:00

 Dimanche 25 juin

 MAINMORTE

 

Participants :  Jean-Jacques,Guy , Dédé, Olivier Fraisse (initiation) .

 

  Cette fois, c'est bon, la météo est favorable et c'est assez tôt que nous prenons la route du Haut Var pour nous rendre à la Palud sur Verdon .


  C'est en short et en tee-shirt que nous descendons les rappels de Mainmorte . Le silence est total, excepté Guy qui râle pour le manque d'eau !


  Arrivés en haut du dernier rappel de 45 ms , nous enfilons les néoprènes pour le premier contact avec les eaux vert émeraude du Verdon. Ce passage est splendide et grandiose .

Guy qui attendait l'eau avec impatience se transforme en chat et regrette déja la sècheresse de Mainmorte .


Après avoir rangé les cordes , nous nous laissons porter par les eaux du Verdon dans de longs biefs et rapides jusqu'à Mayrestre .


Le décor est fantatisque , hautes parois, beaumes et eau limpide . Puis la sortie est là ,dommage, cétait trop bien.


Nous remontons au col de l'olivier sous une chaleur étouffante.

Dédé

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21 juin 2006 3 21 /06 /juin /2006 12:17

 

 

 

Samedi 17 juin 2005
- Le chourum des Aiguilles -


Comte Rendu de Jacques Morel

Participants : François Parrini (ScaGap), Alexandre Chaput , Peggy Bouquet, Claire Lang, Jacques Morel, Stéphane Pinet, Anne Lauzon, Florence Tibout (Chourum), Bernard Teuntzt ( Yot' savoie), Jean-Marc Bianco, Cat Mattéoli (SCT Lei Aragnous), Sébastien Dupin, Laurent Kilian et Laure Mattéoli (G.A.S = Galamaoud Association Spéléologique), Alan Dou (Spéléo Club Sanarien), Didier Cornen (Aven.Club.Valettois.)

   Voici quinze jours que les brocolis du jardin, desséchés par le manque d'eau, criaient à l'attentat solaire et il pleut aujourd'hui. Météo France a dessiné de gros nuages orageux sur la carte du Dévoluy. J'avais misé sur un certain découragement des troupes, un peu résigné, mais tout était prêt cependant. François Parrini et le club de Gap avait équipé jusqu'à -500. Les toulonnais arrivaient de leur lointaine contrée, et les filles du Gapençais étaient remontées comme des pendules suisses que rien n'arrête.


Nous sommes donc partis vaillants dans la grande pente du vallon des Aiguilles en plusieurs petits trains. Le premier train a beaucoup de chance et se retrouve nez à museau avec le loup. Mais il s'enfuit ventre à terre, effrayé par ces hordes barbares au casque rouge.

 Finalement la pluie fine ne nous gène pas, elle nous rafraîchit simplement dans la montée. C'est parfait, car certains ont décidés de monter droit dans la pente du vallon...des Ramas, c'est-à-dire l'autre à coté. Ils finissent tout de même par arriver... avant nous.


Le petit espace vert devant l'entrée est saturé. Il y a le groupe des filles, le groupe des toulonnais, et le groupe du milieu qui n'en mène pas large.

 

Nous partons d'ailleurs équiper, confiant en notre vitesse. Au bout de 20 minutes, nous sommes toujours en train de batailler avec la corde du puits d'entrée.

Bah. Carpe Diem. Ensuite nous déboulons dans la suite très agréable du trou. Même le méandre aux Boutons nous invite à nous prélasser sur les graviers de la désobstruction de 1987.

 Un Château de Carte assez stable plus loin et nous sommes dans l'incontournable Salle à Manger, où il est important de bien tourner à gauche sous peine d'entamer la remontée jusqu'à l'entrée du Rama, 481 m plus haut.


La deuxième partie du gouffre est plus aquatique et l'eau coule dans le fond des méandres. La roche se fait plus timide et cède à nos avances et sous nos pas. Le puits de la Trempette est survolé par une main-courante qui nous jette loin de l'eau. Les grands puits (Gaulois, Jacques, Martine, et les autres?) sont équipés sur les objets les moins fragiles trouvés sur place : un spit par-ci, une concrétion par-là, un gros bloc de silex qui semble coopérant, une vieille plaquette rouillé qui rend ses derniers services, un petit trou dans le calcaire qui finit de se déchirer, un fil téléphone qui traînait par là ?.

 L'eau circule maintenant sur un sol blanc magnifiquement plat et zébré de  tranches de silex noir.


Nous voici au camp de la Cuisse de Mouche, à partir duquel il faut équiper. Pas de chance, au premier ressaut nous ne trouvons aucun amarrage correct, ni au deuxième non plus d-ailleurs. Notre équipé bute à - 540 m sur le troisième puits, le puits du Minotier, un peu arrosé. Un main-courante aérienne sur la gauche ne donne rien, 7 m dessous nous sommes trempés par de petits embruns insolents. Il faudrait atteindre une lame 6 m plus bas, très arrosée. La remonté pourrait être beaucoup plus dur et le temps n'est pas au beau fixe. Pour pouvoir passer ici, il faut y être né. Nous remontons donc au Camp pour casser des graines. Bernard, dit « Toons », croque, en maugréant, la pâte d'amande et les fruits secs qu'il a réussi à faire rentrer dans le bidon commun qui était déjà plein lorsqu'on le lui a donné. Nous on s'empiffre de soupe chaude, jambon fumé, Comté et autres gâteries. Il accepte tout de même le café chaud que nous lui proposons. Les varois s'échangent cacahuètes et bouts de fromage, et nous repartons vers le haut.


 Le déséquipement se fait dans la remonté en arrachant les amarrages pour être plus rapide.  Les kits sont immédiatement saisis par les mains de Laurent, Sébastien et Alan et disparaissent vers le haut en quête d'un meilleur avenir. Nous sortons au jour tombant sous un ciel dégagé sans avoir eu aucune crue à affronter. La descente est plus chargée que la montée, et donc plus rapide jusqu'au camp où nous attendent les filles et tout un tas d'amis parapentistes, grimpeurs ou simplement gens sympathiques, autour d'un feu de camp. Les étoiles sont au rendez-vous et nous accompagne assez tard dans le domaine des songes.

La Résurgence des Gilardes

 Jam - 2006

 Un grand merci aux Clubs des Hautes Alpes et plus particulièrement à Jam pour l'organisation.

JMarc

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6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 22:00

CANYON DU GRAON

Samedi 3 juin et Dimanche 4 juin

participants:Bruno, Denis,Didou,Cat et Jean-Marc 

 

Nage dans la Bendola

Le départ de la fontaine des chiens
La bergerie d'Annan Au dessus de la Bendola
Descente du Graon

La cascade de 56 m

Premier saut dans la Bendola

LA BENDOLA

20 heures, enfin le Bivouac tant espéré!!!! Le matin après une nuit très froide
9 heures c'est reparti!
Didou et son prototype (77 litres) on aurait pu rentrer dedans!
  L'arrivée au pont de Castou

 

Le même endroit à Pâques

Le Graon, un canyon superbe à faire au printemps par les amoureux de lieux sauvages

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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 22:00

Abîme du Grand Cierge :

Explorations :
      S.C.Sanarien, S.C.Toulon « Leï Aragnous »
et indépendant avec le concours du C.D.S. 83



Dimanche 14 Mai : Jean-Pierre, Christian et Philippe


      Nous venons avec des moyens conséquents pour poursuivre le travail entamé par Hervé Tainton, Tanguy Elten et Alan Dou. Au bout de quelques longues minutes, nous réussissons à ouvrir le passage. Celui-ci avait été vu par des générations de spéléologues qui s’étaient amusés à jeter des cailloux dans la fissure qui domine le passage. ..

      C’est Jean-Pierre qui, le cœur serré, pénètre le premier le passage. Derrière l’étroiture une petite alcôve de 1,50 de diamètre permet à l’explorateur de se rendre compte qu’il faut continuer à creuser !


Jeudi 25 Mai 2006 :Hervé, Laure, Alan, Philippe


       Nous nous retrouvons sur le parking. C’est assez rapidement que nous atteignions le fond pour tenter d’entreprendre l’escalade qui nous fait rêver et qui nous sépare d’une lucarne convoitée. Après quelques préparatifs et sur les conseils de ses équipiers, Alan se lance à l’assaut de l’obstacle. Sa grandeur et sa légèreté lui permettent de progresser assez rapidement. Seule, la qualité du rocher le ralenti. Les parois sont recouvertes de calcite. Dessous se cache une couche de quelques centimètres d’argiles. Il faut quelquefois dégager la croûte au marteau pour pouvoir planter un goujon en sécurité. Il atteint quand même rapidement la lucarne. Aucun passage ne semble possible. Il y a deux fissures, sans courant d’air où aucun caillou ne veut aller plus loin. La solution semble un peu plus haute. Il faut poursuivre la progression vers le haut pour atteindre un passage situé 4 à 5 mètres plus haut.
Le perforateur nous ayant abandonné en cours de route, Alan est obligé de sortir le tamponnoir pour équiper la corde fixe !

À la sortie, Pierrot et Loulou nous accueillent avec leurs Familia.


Vendredi 26 Mai 2006 :Alan, Philippe 


       Équipe réduite et efficace pour tenter de sortir l’escalade de la veille ! Rapidement nous sommes au fond puis en haut de l’escalade. Je me lance en tête. Le problème de la croûte de calcite qui cache une couche d’argile est toujours là ! Tant bien que mal le premier objectif est atteint. Un petit palier mène au bas d’une nouvelle cheminée qui laisse apercevoir une nouvelle lucarne qui laisse percevoir un beau trou noir. Quelques instants plus tard, nous prenons place au bas d’un puits remontant de 5 à 6 m où au plafond deux fissures impénétrables absorbent le courant d’air ! Un méandre prend la direction du puits d’entrée ! Retours au sol, avec une toujours aussi belle motivation ! Changement de registre ! Le kit perfo est transformé en seau et nous entamons à vider le passage ouvert 15 jours plus tôt. Si le franchissement de l’étroiture par les sacs et "les petits gros" demeure difficile, nous vidons quelques décimètres cubes de cailloux. Le niveau de pierre descend à vue d’œil. C’est bien fatigué que nous attaquons la remonté.

Synthèse des topographies et croquis d'exploration P.M. 05/2006

Sources d'origine:

      - fichier du C.D.S VAR
      - Atlas Souterrain de la Provence et des Alpes de Lumières de   Paul Courbon et du S.C.Sanary édition 1980
      - M.Lopez 1968
      - D.Martinez 1970

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