Grotte des Calles
Bez
Gard
Participants: Dédé, Didou, Cat et Jean-Marc
Jeudi 14 février
Nous partons de Toulon en début d'après-midi, Didou dans sa superbe voiture, accompagné de Dédé, et nous en camion. Nimes, Ganges, Le Vigan, c'est chouette, les jours rallongent. A Bez, nous
prenons une petite route, ou plutôt une ancienne voie ferrée que même le GPS ne connaît pas ! Heureusement, Jean-Marc, malin, s'était renseigné auprès de Gérard Acquaviva qui lui avait tout
expliqué. La zone bivouac est là, comme prévue. Merci Gérard. Bon, il fait un peu frais. Apéro sous la bâche installée par Didou, dîner, et au lit.
Vendredi 15 février
Debout 8 h. Il est où le soleil ? Là-bas, sur le sommet de la montagne ! Petit déj, préparation des kits, il est 10 h. Le soleil ? Peut-être dans une heure !... De toutes façons, nous montons du
côté nord. Et oui, nous montons, montons, traversons des éboulis derrière lesquels ça monte encore plus raide. Finalement, ça réchauffe ! Nous voici au bord du trou. Remerci,
Gérard.
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Nous nous engageons dans l'entrée. Tiens, c'est pas large. On m'avait promis de gros volumes ! Il faut ramper. Aïe, j'ai oublié les mousses pour les genoux. Heureusement, le plafond se redresse...
et nous aussi. La galerie arrive en balcon sur un vide immense, une salle magnifique (la salle du balcon) où nous descendons grâce à la corde en place. Très bien, nous laissons la corde que nous
avions prévue. Nous traversons la salle et remontons de l'autre côté pour reprendre une galerie qui nous mène à la salle du phare, concrétion gigantesque au milieu d'une salle non moins
gigantesque. Nous en faisons le tour puis nous descendons au pied du phare.
Là, c'est le puits du mikado. Il porte bien son nom, celui-là ! A l'entrée de la petite désescalade, une sangle tendue à mort essaye de retenir un énorme
bloc. Un panneau de mise en garde : attention danger, ne pas toucher les blocs entourés de rubalise, ne pas toucher les paroies du puits, etc... Bon, ben on y va ! Dédé, notre héros,
s'aventure le premier et équipe le puits. Didou le suit de loin, puis Jean-Marc. Je descends la dernière. Force est de constater que nous traversons un joli château de cartes !
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Bien, tout le monde est en bas et nous attaquons les galeries après un petit encas au carrefour. On se croirait à la Pierre St Martin. C'est
grand, ça monte, ça descend, ça remonte, on va toucher le plafond. On passe un col, ça redescend, il est où le plafond ? Nous traversons la salle des gours, la galerie de l'aragonite, c'est
beau ! Nous arrivons à la trémie terminale, demi-tour.
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Nous ressortons après 7 h d'explo.
Il fait encore jour. Heureusement car le sentier de nuit, ça n'aurait pas été du gateau !
De retour au bivouac, nous ramassons du bois. Petit feu, grillades, farniente. Mais le froid (-5°) nous pousse vite vers nos duvets.
Aven de la Dame
Samedi 16 février
Et si nous allions faire l'aven de la Dame ? C'est parti pour Brissac. La topo, vieille de 30 ans, nous indique de prendre la piste menant au hameau de Nicouleau. Tiens, c'est une propriété
privée ! Qu'importe, il n'y a personne, on y va. Dans 20 mn nous y serons (sic la topo).Et ça monte. Il faut suivre les cairns. De cairn en cairn, de raidillons en escalades, tout cela agrémenté
de salsepareille, nous arrivons bien chargés, au bord du trou. Quelle heure est-il ? 13 h. Rapide calcul : il faut s'équiper, équiper le trou, 3 à 4 h d'explo, retour aux voitures encore 1 h,
puis retourner à Toulon.
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Nous prenons une sage décision : et si on mangeait ? On reviendra une autre fois. A moins que Dédé coupe le P80 en 4 fois ! Non ?
Bon tant pis !!!!!
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Finalement Dédé décide de faire un petit tour en voiture !!!
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Pour le retour, nous trouvons un sentier beaucoup plus facile qui nous ramène aux voitures.
Voilà un bon week-end qui se termine. La prochaine fois on ira peut-être dans le Vercors !...
Cat