Participants : Yves, Patrik, Josiane, Michel, Laure

Aven du Mouret :

Guidé par Yves qui connait parfaitement la cavité, nous faisons une sympathique boucle dans ce beau réseau : l'aller par la rivière et le retour par les galeries fossile

Le lendemain nous allons faire du canoë dans les basses gorges du Verdon entre Montpezat et Artignosc afin de profiter de cette belle journée d'automne

On trouvera quand même le moyen de rentrer dans une grotte avec les canoës !

                                                                                                                                                                  Laure

Participants : DD, Pierre Goupil et Yves (rapporteur)

Nous retrouvons DD au Logis du Pin à 9h00. On est synchros car on arrive en même
temps. Petite pause-café en terrasse avant de prendre la route, direction Aiglun où
nous déposons une voiture près de l’arrivée.
On doit faire une navette d’une vingtaine de km pour atteindre Sallagriffon, départ de
la marche vers le canyon.
La marche d’approche, d’environ 40mn, se fait en maillot de bain car il fait déjà bien
chaud. Heureusement, le sentier est partiellement ombragé et en descente la plupart
du temps.
11h. On s’équipe au bord de l’eau (l’Estéron). Il y a de l’eau qui coule mais
modérément. Tout de suite se présente le premier encaissement. Le passage n’est
souvent pas très large, surplombé par d’immenses falaises calcaires. C’est une
alternance de petits ressauts, de marche entre les blocs et de nage ; nage qu’on
apprécie car l’eau n’est pas très froide et nous rafraichit bien. On rejoint puis double
un groupe encadré par un moniteur.
Puis un passage plus ouvert avant le second encaissement. Celui-ci est encore plus
resserré et il n’y a pas besoin de nager, étant porté par le courant. DD installe
quelques mains courantes et équipe les cascades (10m pour la plus haute). Il nous
faut enjamber de gros troncs d’arbre coincés à certains endroits.
Peu avant la fin, on fait une pause déjeuner.
13h30. Sortie du canyon dans un environnement plus ouvert avec de grandes
piscines où des touristes, venus d’Aiglun, prennent le frais. La vue aval avec le vieux
pont est magnifique.
Il nous faut ensuite remonter à Aiglun (20mn de marche) pour retrouver la voiture,
avant d’aller récupérer l’autre à Sallagriffon.
On a beaucoup apprécié ce canyon, assez court, facile et magnifique. La prochaine
fois, il faudra aller au Riolan qui est encore plus beau selon DD.

Participants : Les 2 Dede, Mouglouch, Didou, Sophie, Guillaume, Marcel, Michel, Laure

Pour trouver un peu de fraicheur en ces temps de canicule, rien de mieux qu'un peu de canyoning dans les Alpes Maritimes.

Samedi soir Sophie, Dede R, Mouglouch, Michel et Laure se retrouvent au dessus du village d'Utelle (merci Seb pour ce magnifique spot bivouac). La route grimpe fort, mais ça vaut vraiment le coup, on est au bout du monde ! Superbe coucher de soleil, on domine les vallées de la Vesubie et de la Tinée, Nice au loin, et en plus il fait bon !

Le lendemain, départ pour le Riou de la Bollene, jolie classique de la vallée de la Vesubie. Nous nous attendons à avoir du monde au parking, mais nous sommes seuls ! Dédé T et Didou nous rejoignent, et c'est parti pour une bien sympathique descente. Enfin du frais !! Toboggans, sauts et rappels...

Arrivés en bas, on boit un coup, et Sophie Guillaume et Mouglouch nous quittent. 

Le lendemain, Dédé T et moi aimerions faire le Raton car on ne le connait pas. Marcel doit nous rejoindre, mais il a fait ce canyon il y a 3 jours ! On le retrouve plus haut à Beuil, après 1 heure de route. La route passe par les magnifiques gorges du Cians. Nous retrouvons Marcel que nous arrivons à convaincre de refaire le canyon. Merci Marcel !!

Le point de bivouac prévu est déjà pris par les bergers ou par un camp de jeunes, puis de toutes façons c'est plein de mouches !!! Nous nous installons un peu avant, au niveau des remontées mécaniques de la station de Valberg. Ce n'est pas très joli, mais au moins le terrain est plat, il n'y a plus de mouches et on est au départ de la piste d'accès au canyon.

La nuit tombant, la température dégringole (on est à 1700m d' altitude), on aura même un peu froid , quel bonheur !!!

Le lendemain, 7h30 nous sommes debout , Didou préfère aller balader pour ne pas trop solliciter ses genoux, du coup il nous fera la navette véhicule. Merci Didou ! Donc on part direct sur la piste. Le paysage devient magnifique, on prend vite de l'altitude et la couleur rouge apparait : Le canyon se développe dans la pélite rouge, ce qui est est vraiment splendide. Dédé et moi sommes tout excités de pouvoir enfin faire ce canyon...

La descente commence, alternance de petits rappels, vasques, crapahuts... Il y a même par endroit des lavandes en fleur...  des passages étroits superbes, avec des angles à 45°.  Nous sommes seuls.

Malgré plus de 5h de descente et environ 35 rappels, on ne vois pas le temps passer.

Pour moi une de mes plus belles descentes.

On retrouve Didou à la sortie du canyon, navette voiture, et voilà c'est fini pour ce week end fraicheur. Espérons qu'il y en ait un autre bientôt ...

Laure

Participants : Dede R, Dede T, Anthony, Didou, Didier, Fred, Hervé, Patrik, Josiane, Yves, Jonas, Paul, Marcel, Jean-Pierre, Michel, Laure

Nous installons notre mini camp pour 3 jours au camping des Truffières à Saint Marcel D'Ardèche. Nous avons le camping quasiment pour nous seuls !

Samedi, nous avons prévu de faire la Baume du Pêcher qui est une belle petite rivière souterraine qui s'ouvre dans les gorges de la Ligne, près de Ruoms. Je l'avais faite lors de mes débuts en spéléologie il y a fort longtemps, et en gardais un bon souvenir.

Malheureusement la pluie est au rendez-vous. La météo devant s'améliorer en cours de journée, les niveaux d'eau étant très bas actuellement, et la ballade courte, nous estimons pouvoir nous y engager sans trop de risques. 

Nous nous changeons sous la pluie, et enfilons rapidement nos néoprènes 

La pluie cesse quand nous arrivons au porche après quelques minutes de marche. Nous rentrons dans la grotte, l'exploration doit être courte. Nous avons quand même tous plus ou moins une petite appréhension concernant la pluie.

La rivière est très sympa, quelques passages étroits et voutes mouillantes sont un peu impressionnants car il y a juste l'espace pour passer la tête.  il ne faut pas que le niveau monte... Nous finissons par buter sur un siphon. On peut apparement le shunter par une petite escalade, mais derrière on aperçoit l'eau qui coule. Est-ce normal ou est-ce l'effet de la pluie ?? Nous décidons prudemment de rebrousser chemin.

Dehors la pluie a cessé. Courte mais jolie balade, et une première cavité aquatique pour Jonas.

Comme nous avons l'après midi devant nous, nous allons visiter le beau village de Labeaume, et y boire un coup. 

Retour au camping ou nous rejoignent Didou, Dédé des Olives et Anthony. Jean-Pierre nous quitte car il doit passer son niveau 1 de plongée le lendemain.

Dimanche, nous avons prévu le réseau 1 de Saint Marcel. Justement Marcel doit nous y rejoindre.

Josiane part balader en vélo et visiter la grotte touristique. Didou part en vadrouille de son coté.

Nous devons passer la partie touristique avant les visites (donc avant 10h), et en ressortir après la dernière visite (après 17h)

Le réseau 1 est constitué des grandes galeries du début, et à la Grande barriere, au lieu d'aller à gauche pour le réseau 4 nous continuons tout droit.

Nous entrons dans la grotte à 9h précises. Les grandes galeries se parcourent facilement, nous arrivons au puits en balcon au niveau de la salle des repas. Seulement 10 ou 15m, mais très esthétique. (il y a un shunt mais je n'ai jamais pris le temps de le chercher). La suite se parcours aisément. Notre progression est ralentie par la remontée des puits Tonio, car nous sommes 12. Pas mal d'attente pour une partie du groupe, qui en profite pour manger car c'est l'heure (sauf moi car ma bouffe est en bas et moi en haut ! Erreur fatale ...)

Cela se complique un peu avec le franchissement d'immenses gours plus hauts que nous. Pas facile d'en ressortir quand on est dedans ! Mais avec une pédale on s'en sort bien. La galerie semble complètement bouchée par les gours, mais un passage bas désobstrué permet de continuer.

 Suit une série d'étroitures ou nous perdons quelques participants. Certains quittent leur matos pour passer plus aisément.

La galerie Rouge est très belle et vraiment très rouge, et cela scintille de partout .

Nous poursuivons, mais il y a des main-courantes et ressauts. Nous sommes 2 à avoir gardé les baudriers... On se les passe l'un à l'autre, mais cela devient bientôt un peu trop long et fastidieux de se déséquiper et réequiper... Nous perdons le reste de l'équipe.

Nous continuons à 2 vers la fin des galeries. Encore une étroiture suivie d'un laminoir, un ressaut, nous nous passons le baudrier car Michel a enlevé le sien. Nous progressons encore dans la galerie qui fini par buter contre un remplissage. Une désobstruction a été tentée. Fin de la grotte. Demi tour.

Nous nous dépêchons pour éviter une attente trop longue de nos camarades, nous faisons le retour au pas de course (sauf dans les passages étroits bien sur !) et arrivons tout essoufflés au niveau de nos collègues qui ont eu la gentillesse et la patience de nous attendre. 

Le retour se fait sans encombres et nous sortons de la cavité vers 18h30.

Retour au campement pour un apéro bien mérité, les choses sérieuses commencent ...

Ce soir nous mangerons sous la grande tente car il fait un peu froid. Bonne idée de l'avoir amenée.

Lundi 1er mai, rangement du camp.

En fin de matinée certains ont prévu la visite de la grotte Chauvet

Yves et Patrik, plus courageux (faut remettre le matos mouillé et boueux ...) partent explorer une petite cavité non loin de là

Voilà le compte rendu d'Yves : 

Ce matin, pendant que le reste du groupe va visiter la Grotte Chauvet, je propose à Patrik de faire une petite sortie à la Grotte G sur St-Privat-de-Champclos, près de Barjac.
Une fois les tentes repliées et tout notre matériel rangé dans nos véhicules, nous partons, avec Josiane, vers Barjac.
10h30. Nous garons nos véhicules non loin de cette nouvelle cavité découverte l'an dernier par nos amis spéléos du Gard.
Josiane, de son côté, enfourche son VTT pour une balade dans les environs, en attendant notre retour prévu pour le déjeuner.
Après une petite dizaine de minutes de marche, je retrouve facilement la cavité qui débute, de suite par un puits d'une trentaine de mètres, fractionné 2 fois, que j'équipe.
A sa base, se trouve une courte galerie horizontale  très, très concrétionnée, avec de grandes coulées stalagmitiques sur la droite et comme une crèche de cristal à gauche.
Il nous faut ensuite descendre un petit ressaut puis continuer par en dessous pour arriver à la salle finale (attention : beaucoup de pierres instables et de concrétions très fragiles).
Le plafond est tapissé de stalactites blanches et ocres avec de nombreuses excentriques horizontales, en lame de couteau et quelques fistuleuses.
Avant de rebrousser chemin, on va explorer une petite salle sur le côté avec de nombreux ossements (dont celui d'un petit serpent) et quelques griffades d'ours.
Cette zone est très fragile et il faut faire très attention où l'on pose les pieds pour ne rien casser.
Patrik remonte le premier et je le suis en déséquipant.
12h00. Retour aux voitures où nous attend Josiane. Il fait beau et on pique-nique dans un pré avant de se quitter et de rejoindre chacun son domicile après ce super grand week-end.

Le groupe des "touristes" se retrouve à la grotte Chauvet, Jean-Pierre qui a fini ses plongées nous y rejoint. La visite est très interessante. Hervé et Michel s'imaginent en train de chasser le mammouth, et nous croisons même un ancêtre de Dede des Olives !!! Nous terminons le we dans un restaurant de Vallon (c'est plus facile que la chasse !) 

Un week-end à la fois sportif culturel et convivial. Vivement le prochain !

Laure

Participants : Hervé, Yves, Seb, Patrik, Josiane, Marcel, Michel, Laure

Nous voilà réunis le vendredi soir au refuge spéléologique de l'ASPA à St Christol, sur le plateau d'Albion. Au menu de ce soir raclette, il faut prendre des forces pour demain !

Nous retrouvons également toute une bande de varois en stage topo : Pierrot, Rocky, Cathy, Chouchou ... bien sympa

Samedi, départ à 8h00, et début des descentes dans le trou vers 8h45. Tout est équipé en fixe car des explorations et des plongées sont en cours au fond. La cavité jonctionne avec le Souffleur à -700, mais descend jusqu'à -900.

Une équipe de 4 spéléos est partie un peu avant nous avec pour objectif le fond.

La principale caractéristique de ce trou est d'avoir une belle et vaste galerie qui commence vers -200, ainsi que des puits de toute beauté.

Seb Patrik et moi connaissons la cavité jusqu'à -400, mais nos souvenirs ne nous permettent pas de retrouver les bons passages dans les zones un peu pomatoires. Nous ferons donc plusieurs fois fausse route, ce qui nous fera perdre pas mal de temps et d'énergie.

Arrivés en bas de la première série de puits, nous avons un peu de mal à trouver la suite, mais finissons par arriver au vaste P50. Après quelques obstacles, nous voilà dans la belle galerie du Costard. Nous descendons encore un peu, et là autre hésitation quant à l'itinéraire. J'ai complètement oublié ces passages un peu étroits et malcommodes... Je décide de m'arrêter là car ma cheville me fait mal et c'est ma première sortie depuis pas mal de temps. Seb renonce aussi (en rallant) à cause de sa lampe capricieuse (il est déjà sur son éclairage de secours et nous sommes à -300...), Patrik et Hervé se joignent à nous et nous entamons notre remontée tranquillement. Tout se passera bien et nous sortirons vers 19h, juste à temps pour l'apéro...

Laure

De -300 à -400, par Yves

Après avoir galéré pour trouver le shunt de la Galerie du Costard, nous décidons de nous séparer. 
Nous continuons à trois : Michel, Marcel et Yves.
Le shunt démarre sur la droite, au fond de la galerie du Costard (marqué par un cairn, une flèche et l'inscription "fond"). 
Après un ramping d'une vingtaine de mètres, il faut descendre à mi-hauteur d'un méandre et parcourir celui-ci sur une quinzaine de mètres avant de retrouver une galerie plus confortable.
On débouche ensuite sur un P22, suivi d'un large P25 (Puits des Méduses qui porte bien son nom à cause des nombreuses concrétions en forme de méduses qui tapissent les parois).
Ensuite 2 petits puits (P8 et P5) avant un P22 et un P9.
Une courte galerie descendante mène au Puits de la Goulotte (P22) qui ressemble à un immense toboggan presque vertical, ou à une immense chasse d'eau, comme on veut !
A sa base un puits remontant est tapissé d'énormes rognons de silex noir sur ses parois.
Il y en a également dans la galerie descendante qui suit et qui nous amène en haut de la série des puits (des petits suivis des grands).
On commence à en avoir plein les bottes et on décide donc de rebrousser chemin à -400, d'autant plus qu'on entend, dans le lointain des puits, le groupe des 4 partis pour le fond et qui doivent être en train de remonter.
"Il ne faut pas qu'on les gêne à la remontée" !!!
On remonte tranquillement, groupés, avec 2 rapides arrêts pour se restaurer un peu et boire.
Le retour nous semble rapide, même si nos muscles commencent, sur la fin, à donner des signes de faiblesse.
21h15, Michel ressort le premier, suivi par Yves et de Marcel.
On est heureux d'avoir fait cette superbe sortie et de découvrir cette cavité, très complète, aux multiples facettes.